LA CRÉATION DE NOTRE PARFUM
La partie expérimentale de notre projet s’est concrétisé par la fabrication de notre parfum à l’aide des huiles essentielles. L’étape suivante a été la macération des huiles essentielles pour les stabiliser par l’emploi de l’alcool éthylique et de l’eau distillée. Pour procéder correctement, nous nous sommes appuyés sur notre recherche antérieure concernant l’anatomie des plantes sous la forme des fiches scientifiques que nous avons élaborées.
Nous avons proposé finalement dix versions de parfum dont nous en avons choisi trois : no. II, no. VII et no. X. Nous nous sommes mis d’accord pour choisir le nom du parfum en rapport direct avec l’identité scolaire de notre équipe : « FONZE » où le « F » fait référence à notre classe et « ONZE » correspond à notre niveau d’étude.
"Personnellement, j’ai été fascinée par cette corrélation miraculeuse entre le parfum et la mémoire. Chaque fois quand on perçoit une fragrance inconnue, le cerveau enregistre l’impression suscitée et la met en réserve. Contrairement à tous les autres sens qui disparaissent rapidement de la mémoire, le sens olfactif est le plus persistant, ce qu’il inscrit - reste gravé pour toute la vie. Situés l’un à côté de l’autre, les centres nerveux de l’odorat et de la mémoire sont en symbiose. En conséquence, ce n’est pas l’odeur qui nous bouleverse, mais plutôt ce qu’elle réveille, c’est-à-dire le contexte et le sentiment que nous avons vécus. En ce sens, j’apprécie beaucoup l’affirmation de Diane Akerman du Le livre des sens qui résume bien ce phénomène : « Offrir un parfum, c’est offrir de la mémoire liquide. »"
- Biholaru Miruna